FLEXIBLE HOP HOP !
De Emmanuel Darley
Mise en scène : Patrick Sueur et Paule Groleau
Scénographie et costumes : Joëlle Bondil / Lumières : Philippe Berthomé / Son : Anita Praz / Images : Nicolas Lelièvre
Avec : Sandrine Monceau, Valérie Keruzoré, Bertrand Fournier, François Macherey, Serge Gaboriau et Patrick Sueur
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Flexible Hop Hop ! est une comédie sur le monde du travail, qui utilise les mots, tous ces mots que l’on nous sert à longueur de journée. Emmanuel Darley trouve ici un ton, une écriture simple dont il se dégage une puissance rare qui jaillit toute entière de sa langue. Il trouve de suite, une distance, un détachement vis-à-vis du sujet en prenant le biais de l’absurde. Il nous fait rire, même si c’est grinçant.
Parler du monde du travail aujourd’hui, discussions avec Emmanuel Darley et puis idée du travail à la chaine – l’Usine- Vie toute entière autour d’un geste. J’ai toujours regardé ça, ces gestes-là, depuis tout petit – les costumes, les bleus de travail.
Trouver ce qui peut prêter à rire – le rire pour évoquer la violence de ce monde-là, ce désastre.
Les ouvriers, les patrons, comment les raconter. Ce qui est proposé comme nouvelles figures du travail, cette grande farce des formations et des reclassements.
La simplicité de la langue, son rythme, son évident physicalité.
Travailler à une mécanique, une gestuelle – un travail très précis sur les différentes caractéristiques physiques des personnages.
Rendre compte du dire, du souffle, du rythme qui finissent par induire une sorte de chorégraphie liée aux mouvements de l’écriture (le bref, le long, le haché, le ponctué,..).
Explorer les caractéristiques des personnages, donc leurs possibles actions dansées et chorégraphiées, indissociables de leurs rôles dans le « travail ».
Quelle que soit leur place dans cet univers, des comportements émergent, des états corporels et émotionnels se précisent, se transforment, fluctuent au gré des histoires de vies, de relatons, de corps,…
Se servir des ressorts inhérents à la comédie pour bâtir.
Osciller entre la dérision, le décalé, le loufoque et le réalisme d’une situation.
Une scénographie dépouillée permet une circulation d’acteurs imaginée comme un souffle, une partition musicale, laissant place à des propositions de dynamiques dans les trajectoires, des déplacements qui suggèrent, sculptent et racontent l’espace, le temps.
Résidence : La Compagnie Théâtre Dû a été soutenue par la DRAC des Pays de la Loire, le Conseil Régional des Pays de la Loire, le Conseil Général de la Mayenne, la Ville de Mayenne, le festival Les Embuscades de Cossé le Vivien.